Cérémonie de remise de 1000 masques de protection aux organisations partenaires du projet Bridging the Gap

Le 13 mai 2020, au siège du COMUD/H (Conseil National Mulitisectoriel pour la Protection et la Promotion des Droits des Personnes Handicapées) à Ouagadougou, au Burkina Faso, a eu lieu une cérémonie de consigne de 1000 masques lavables et réutilisables aux organisations partenaires du projet Bridging the Gap II et, plus particulièrement, aux associations de personnes handicapées, aux institutions partenaires telles que le COMUD/H et au ministère de la Santé.

Etaient présents à l'événement : le Secrétaire Permanent du COMUD/H, M. Harouna Kafando, qui a souhaité la bienvenue aux participants, saluant l'ouverture du nouveau siège désormais accessible aux personnes handicapées, le Directeur du Département de la DPCM du Ministère de la Santé, le Dr. E. Zoure, qui a rappelé l'engagement du ministère, partenaire du projet, à améliorer l'accès à la santé des personnes handicapées, les représentants des cinq organisations nationales partenaires (FEBAH, ReNOH, CNAPH, UNAFEHB et AEEEHB), l'Administratrice et Assistante de projet Mme Adiara Dao et le Directeur de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement de Ouagadougou Domenico Bruzzone.

Au cours de la cérémonie, le Directeur a souligné comment les participants au projet Bridging the Gap II ont su utiliser de manière créative, grâce à l'utilisation d'un matériau traditionnel, écologique et réutilisable, leurs compétences, répondant ainsi de manière tangible aux nouveaux besoins découlant de l'épidémie de COVID-19. Il a également souligné comment ce moment difficile a permis, en même temps, de trouver de nouveaux moyens de communication et de travail.  En ce sens, selon lui, le Burkina Faso a su s'adapter de manière responsable à cette nouvelle dimension qui affecte la vie quotidienne de chaque individu. Enfin, le Directeur a conclu en rappelant comment le projet Bridging the Gap II est l'expression de la collaboration durable et fructueuse entre la Coopération italienne et le Burkina Faso, et a remercié les représentants des institutions et des organisations de personnes handicapées présents.

Après la remise des masques, la Porte-parole des organisations de personnes handicapées et Présidente de l'UNAFEHB, Mme E. Hien Winkoun, a clôturé la cérémonie en exprimant son appréciation pour cette initiative, la première dans le pays à soutenir les personnes les plus vulnérables, c'est-à-dire les personnes handicapées, dans le contexte de l'actuelle pandémie COVID-19. Enfin, il a souligné comment l'initiative a donné de la valeur aux compétences des personnes handicapées, puisque les masques ont été fabriqués à la main avec le tissu traditionnel burkinabé, le Faso Danfani, par les membres de l'association Tigoung Nonma, une association qui regroupe des artisans handicapés, en particulier des femmes et des jeunes.

Bridging the Gap II est une initiative financée par la Commission Européenne et cofinancée par les pays partenaires, dont l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement, menée dans cinq pays, dont le Burkina Faso, qui s'articule tant au niveau mondial que local en créant des synergies entre les multiples acteurs et en favorisant l'échange de bonnes pratiques, outils et mécanismes visant à protéger et à promouvoir les droits des personnes handicapées.

L’épidemie de COVID-19 au Burkina Faso: les mots du Dr Gigi Pietra de MMI

On partage l'analyse approfondie du Dr. Gigi Pietra sur l'évolution de la situation au Burkina Faso suite à la propagation de l'épidémie de COVID-19. Les mots partagés ici sont tirés de l'article publié sur le site de Medicus Mundi Italia (MMI), l'ONG qui, grâce au travail du Dr Pietra et en partenariat avec l'ONG LVIA, met en œuvre le projet financé par l'AICS "Lutte contre la malnutrition chronique des enfants dans la région Centre-Ouest du Burkina Faso". Ce projet de trois ans vise à réduire le taux de malnutrition chronique et le taux d'anémie chez les enfants de moins de deux ans de 15 % et 20 % respectivement, améliorant ainsi l'état nutritionnel et sanitaire des enfants et des femmes dans les districts sanitaires de Leo, Nanoro, Reo, Tenado et Sapouy.

"Au Burkina Faso, le COVID-19 a fait son entrée officielle fin février, avec un couple qui avait séjourné en Europe, dans une zone épidémique. En un mois, il y a eu 150 cas, avec 7 décès, et le pays est actuellement le plus touché parmi ceux d'Afrique de l'Ouest, et le deuxième en Afrique subsaharienne.

Ces données, obtenues grâce au suivi de certains cas importés et de leurs contacts, cachent probablement une réalité plus grave. Le gouvernement, qui en est conscient, a en effet décidé de fermer les frontières, de déclarer un couvre-feu de nuit et de suspendre les transports collectifs. Les écoles ont été fermées et les cultes collectifs dans les mosquées et les églises ont été interdits. Il n'est plus possible d'entrer ou de sortir des villes où même un seul cas a été déclaré, y compris la capitale Ouagadougou, où le principal foyer est enregistré et où tous les principaux marchés ont été fermés.

L'application de ces mesures, qui semblent efficaces ailleurs, se heurte au Burkina à la réalité socio-économique locale : la majorité des citadins vivent du commerce et des échanges informels avec les zones rurales environnantes. En revanche, le Burkina peut se concentrer essentiellement sur la prévention, car le traitement des cas sera difficile, étant donné qu'il existe au total une vingtaine de lits de réanimation pour plus de 20 millions d'habitants et que les mesures de protection ont toujours fait défaut dans les établissements de santé.

De plus, au Burkina, le COVID-19 est arrivé à un moment critique car l'insurrection djihadiste a pris un tiers du territoire hors du contrôle de l'Etat, où de nombreux centres de santé ne sont plus fonctionnels. La guerre a forcé près d'un million de personnes à abandonner leurs villages. Et maintenant commence la période de soudure entre les deux cultures, pendant laquelle la majorité de la population ne consomme, si tout va bien, qu'un seul repas par jour.

Un dernier facteur qui rend la situation plus grave que d'autres épidémies (méningite, SIDA...) contre lesquelles le Burkina a lutté est que ses partenaires internationaux habituels sont maintenant engagés dans la lutte contre le COVID-19 sur leur propre territoire.

Pour nous aussi, chez Medicus Mundi Italia au Burkina, la situation est sans précédent car, en Italie, le personnel de santé de l'ONG est à en première ligne dans la lutte contre le COVID-19, et peut donc nous fournir moins de soutien et d'assistance technique.

Malgré cela et les difficultés logistiques croissantes, nous essayons cependant de poursuivre nos activités de prévention et de traitement de la malnutrition dans la région du Centre-Ouest, convaincus que cela permet également de limiter la gravité de l'épidémie. Jusqu'à présent, dans le monde, la population infantile a été relativement épargnée par COVID-19, mais dans les premiers pays touchés, l'état nutritionnel des enfants était satisfaisant, tandis qu'au Burkina, un sur dix souffre de malnutrition aiguë et un sur quatre de malnutrition chronique.

En tant qu'activité spécifique dans la lutte contre COVID-19, nous sommes membres de l'équipe d'intervention rapide du Centre Ouest, en charge des activités de confirmation des cas et de suivi des contacts dans la Région.

Medicus Mundi Italia est présent au Burkina depuis 25 ans et a participé avec le Burkina à d'autres combats sanitaires. Nous essaierons de faire notre part cette fois-ci aussi".

Dr. Gigi Pietra - Medicus Mundi Italia

Les actions de la Coopération Italienne en réponse au COVID-19

Motivée à faire face à la pandémie actuelle de COVID-19, l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) a donné aux organisations de la société civile, aux agences internationales et aux autorités des pays partenaires, dont le Burkina Faso et le Niger, la possibilité d'adapter ou de réorienter leurs initiatives financées ou cofinancées par l'AICS pour enrayer les effets négatifs du coronavirus.

En particulier, au Burkina Faso et au Niger, parmi les initiatives de développement et d'aide d'urgence actuellement en cours et mises en œuvre par les organisations de la société civile italienne, plusieurs mesures ont été prises pour atténuer l'impact de la pandémie.

Tout d'abord, la sensibilisation de l'équipe du projet et des bénéficiaires aux mesures préventives dans la lutte contre le COVID-19. L'ONG Progettomondo.mlal, par exemple, qui met en œuvre au Burkina Faso un projet de lutte contre la malnutrition chronique des enfants dans la région du Sud-Ouest, a formé des travailleurs communautaires à l'utilisation du masque, au lavage des mains et au respect des mesures de distanciation sociale. De cette manière, les opérateurs pourront continuer à sensibiliser les jeunes mères et les femmes enceintes aux bonnes pratiques d'alimentation et d'hygiène des enfants par le biais de groupes d'apprentissage de femmes à femmes, ainsi qu'aux mesures de prévention de la propagation du COVID-19.

Une autre mesure par laquelle les OSC ont fait face à la pandémie actuelle a été l'achat d'équipements de protection (gants, masques, etc.), d'équipements de nettoyage (équipement pour le lavage des mains) et de désinfection (gel hydroalcoolique, savon, ingrédients pour la production de gel hydroalcoolique, etc.) Le Centro Internazionale per la Pace tra i Popoli, par exemple, qui intervient au Burkina Faso avec le projet "Comunità SMART" visant à accroître la résilience de la communauté burkinabé face à la fragilité économique et aux chocs environnementaux, a fait don de matériel d'hygiène et de protection à certains hôpitaux et centres de santé de Ouagadougou et Koudougou.

Tout aussi important a été aussi la traduction du matériel de sensibilisation du ministère de la Santé du Burkina Faso et du ministère de la Santé du Niger sur le COVID-19 dans les langues les plus parlées dans les zones du projet, l'impression et la diffusion du matériel de sensibilisation, ainsi que la production et la diffusion sur différents canaux de spots de sensibilisation à COVID-19. L'ONG CISP, par exemple, dans le cadre du projet mis en œuvre au Niger "Amélioration des conditions de vie dans les communautés vulnérables de Diffa, grâce à l'accès aux services de base", a produit une vidéo de sensibilisation en français, haussa, zarma et kanouri afin de prévenir et de diffuser l'information sur COVID-19 au plus grand nombre.

Meme dans le cadre du projet Bridging the Gap II, une initiative menée dans cinq pays, dont le Burkina Faso, qui s'articule tant au niveau mondial que local en créant des synergies entre les multiples acteurs et en favorisant l'échange de bonnes pratiques, outils et mécanismes visant à protéger et à promouvoir les droits des personnes handicapées, 1000 masques lavables et réutilisables ont été créés et distribués aux membres des associations de personnes handicapées et aux partenaires du projet. Les masques ont été fabriqués à la main avec le tissu traditionnel burkinabé, le Faso Danfani, par Tigoung Nonma, une association qui regroupe des artisans handicapés, en particulier des femmes et des jeunes.

En ce qui concerne les actions menées directement par notre Agence, suite à la demande de financement du Plan d'Intervention  de réponse au COVID-19 de l'Association Internationale de la Santé (AIS) qui gère le Centre Médical International (CMI) de Ouagadougou, l'AICS, en accord avec l'Ambassadeur d'Italie au Burkina Faso, a fait un don de 20.000 €. Avec cette somme, provenant d'un reliquat du projet "Insertion et stabilisation socio-économique des jeunes et femmes de Seno" (ISJF) financé par l'Union européenne dans le cadre du Fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique, contribuera à la construction d'une nouvelle aile de l'hôpital qui servira pour les cas confirmés de COVID-19. Le don sera notamment utilisé pour l'achat du matériel nécessaire à l'équipement de la boîte de réanimation n°1.

Ph Progetto.Mondo MLAL

Dans la région de Sahel, des unités de transformation de produits de pêche bénéficient du projet ISJF

Lancé en 2017 sur financement de l’Union Européenne à travers le Fonds Fduciaire d'urgence pour l'Afrique, le projet "Insertion et de Stabilisation Socioéconomique des jeunes et femmes dans la Province du Séno (ISJF)" vise d'une part, à améliorer la résilience des ménages vulnérables du Séno, a travers l’augmentation des productions agropastorales, la sécurisation foncière et la gouvernance locale des ressources naturelles et, d'autre part, à augmenter les revenus des jeunes et des femmes par le développement d’activités génératrices de revenus par la promotion de microentreprises et de petites entreprises. Parallèlement, le projet contribuera à renforcer le leadership féminin, la stabilité et la cohésion sociale.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, qui compte 20.000 bénéficiaires, 50 femmes évoluant dans les petites unités de transformation de produits de pêche ont été dotées en équipements pour la bonne conduite de leurs activités.  Maiga Djènèba transformatrice de poisson et résidente à Dori, ne cache pas sa satisfaction sur l'amélioration de ses conditions de travail grâce au soutien qu'elle a reçu du projet ISJF. "Je faisais la transformation de poisson depuis des années et je gagnais un peu de bénéfice mais, maintenant avec l'appui du projet je gagne beaucoup plus. Aujourd’hui, même si nous achetons du poisson pour un ou deux millions FCAFA il n'y a plus de perte car nous savons comment le conserver. Nous fumons une partie et le frais est gardé dans les congélateurs et les glacières que nous avons reçu du projet."

À l'instar de Djènèba, plusieurs autres femmes ont reçu du matériel pour améliorer leurs conditions de transformation de poisson. À 17 km de Dori, nous avons rencontré Aminata Tanafo aux abords du barrage de Yakouta. Grâce à ce projet, elle arrive à vendre son poisson hors de sa commune. Elle commercialise le poisson fumé et frais. "Le projet m'a donné du matériel composé de four, tôle, grillage, des plats, des assiettes, une table. J'utilise la grosse glacière pour conserver mon poisson, la petite pour mes sachets et la moyenne pour mon eau de boisson. Mon revenu à nettement augmenté."

Pour cette activité après un ciblage, un diagnostic organisationnel et opérationnel a été réalisé afin de connaître les forces, les faiblesses et les besoins de chaque composantes (pêcheurs et transformatrices). C’est ainsi que l’organisation (SOGO Wendou) de  Souleymane Diabaté, pêcheur résident à Dori ainsi que trois autres a été doté de filets (mono et multi filament), d’une pirogue, une bâche, des glacières (50-55 litre) d’une balance (peson) et des fils et hameçons pour accroitre leurs activités. Pour Diabaté, le projet à permis d’améliorer ses conditions de vie. "Je ne vis que de la pêche, c'est cette activité qui nourrit ma famille et scolarise mes enfants" nous explique-il.

Pour permettre aux bénéficiaires de mener à bien leurs activités, une formation en techniques de production, en gestion de leurs unités économiques en tant qu'activités génératrices de revenus (AGR) et sur l’acte uniforme OHADA et la vie associative a été dispensée à chaque unité.

IDEES: L’entrepreneuriat naissant des jeunes au Niger

Abdoul, Aziz et Yahiaya sont trois des 75 bénéficiaires du projet IDEE, qui ont réussi à devenir des entrepreneurs établis dans leurs secteurs de travail respectifs et, dans leur cas, à briser les stéréotypes sur le handicap. Après avoir lutté contre la polio étant enfant, en fait, les trois ont également dû lutter contre les préjugés selon lesquels une personne handicapée ne peut pas réussir. Grâce à IDEE, ils ont pu prouver le contraire.

IDEE est un projet de trois ans financé par l'AICS et realisé par l'OIM Niger qui vise à augmenter les opportunités d'emploi des jeunes du Niger à travers le renforcement de leurs compétences techniques et l'accompagnement des entreprises locales, ainsi que la sensibilisation de la population cible à l'emploi local et à la création d'activités entrepreneuriales comme alternative à la migration irrégulière.

Abdoul, l'un des huit bénéficiaires d'IDEE de la ville de Tahoua, est soudeur depuis 15 ans et lorsqu'il a été sélectionné par l'OIM pour rejoindre le projet IDEE, les affaires de son entreprise, dénommée "Tallahi", n'allaient pas bien. Il avait deux apprentis, mais peu ou pas d'expérience avec la formation du personnel et la gestion d'une entreprise en pleine croissance. "J'avais des espoirs et des ambitions, mais je ne savais pas comment les réaliser", se souvient Abdoul. Une fois le projet lancé, Abdoul a pu combler ses lacunes en participant à des formations professionnelles et à des cours de gestion d'entreprise, en achetant les équipements nécessaires à l'amélioration de sa production et, enfin, en embauchant huit apprentis. "Avant, quoi que je gagne, je le dépensais immédiatement. Grâce à IDEE, j'ai appris à gérer mes économies, à ouvrir un compte bancaire et bien d'autres choses, grâce auxquelles mon entreprise réussit aujourd'hui. "

Du début du projet à nos jours, les 75 entreprises bénéficiant d'IDEE ont embauché au total 220 salariés permanents ou à durée déterminée et ont bénéficié du soutien du centre d'incubation du CIPMEN, de conseils techniques et de formations techniques ponctuelles organisées par l'ONG italienne partenaire Terre Solidali, d'accès au microcrédit et de fourniture de matériel.

Non seulement cela, IDEE est basé sur le principe de mise en réseau et de solidarité. En effet, les bénéficiaires sont fortement encouragés à se confronter, à partager des informations et à se soutenir mutuellement, en offrant des services réciproques. C'est dans cet esprit qu'Abdoul, qui entre autres a adapte également des motos et des vélos pour personnes handicapées, a modifié la moto de son ami Yahiaya, qui roule fièrement dans les rues de la ville pour faire ses courses.

Avant d'avoir cette moto, Yahiaya avait de grosses difficultés à joindre les vendeurs locaux pour acheter les tissus dont il avait besoin pour son atelier de couture "Yasmina". Grâce au projet IDEE, Yahiaya a non seulement réussi à acheter les machines dont il avait besoin et à améliorer ses compétences en couture, mais aussi à se déplacer facilement dans la ville grâce au nouveau vélo adapté par Abdoul.

Aziz, qui était l'un des apprentis d'Abdoul, est également propriétaire de son atelier de soudure. Devenu bénéficiaire d'IDEE, il a en effet trouvé le courage d'ouvrir sa propre entreprise, "Al-Oumma", après avoir participé à de nombreuses formations. Dans le même esprit qu'Abdoul, il personnalise aussi souvent les motos pour les personnes handicapées à Tahoua.


Contribution au PAM pour les populations vulnérables du Burkina Faso

La contribution de 3 millions d'euros du gouvernement italien a été récémment approuvée et permettra au Programme alimentaire mondial de fournir une assistance nutritionnelle aux déplacées internes des régions Centre-Nord et Sahel du Burkina Faso.

En fait, des facteurs tels que l'insécurité, le banditisme et les conflits intercommunautaires ont entraîné une augmentation significative du nombre de personnes déplacées, qui, de début 2019 à aujourd'hui, est passé de 87000 à plus de 779000, avec des graves conséquences sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations touchés.

La contribution italienne, qui contribue au plan de réponse humanitaire 2020 du gouvernement burkinabé, assurera des rations alimentaires d'urgence pour la prévention et le traitement de la malnutrition aiguë modérée des enfants et des femmes enceintes ou qui allaitent, contribuant ainsi à la réduction de la mortalité chez les sujets les plus vulnérables.

Ph Aurelia Rusek

Ph Aurelia Rusek